En 2023 nous avons réussi une belle mobilisation contre la réforme des retraites, le syndicalisme a repris toute sa place et on a enfin parlé de notre travail, de nos vies.
Le président Macron a choisi d’imposer sa réforme par la force et de passer outre, le parlement, la rue et l’opinion. Pour mieux occulter les questions sociales, pour éviter de parler :

• de nos salaires,
• de nos hôpitaux,
• de nos écoles,
• de nos services publics...
  il suit désormais l’agenda de l’extrême droite sous le haut patronage de Vincent Bolloré, ce milliardaire qui rachète nos médias pour imposer ses idées rances.
  Cette dynamique est malheureusement à l’œuvre au plan mondial de Trump à Poutine en passant pas Netanyahou, Javier Milei en Argentine ou encore Giorgia Meloni en Italie.
  Les conflits armés se multiplient, les budgets de l’armement explosent. Nous tenons à adresser toute la solidarité de la CGT Finances aux peuples meurtris par les guerres.

La loi sur l’immigration rompt avec les principes fondamentaux de notre République. Cette loi instaure la préférence nationale et remet en cause le droit du sol.
Elle stigmatise les étrangers·ères et occulte leur apport indispensable à notre pays :

• médecins,
• aides à domicile,
• livreurs,
• maçons,
• agents d’accueil…

Celles et ceux qui étaient glorifié·e·s comme première ligne pendant le covid sont aujourd’hui sont aujourd’hui présentés comme des délinquants.
Vous l’avez compris, l’année 2024 sera celle de la résistance.
Résistance face à l’extrême droite qui gangrène nos pays et nos sociétés.
Résistance face au pouvoir de l’argent qui nous vole le fruit de notre travail et détruit notre planète.
Se sont les plus riches qui polluent le plus, se sont aussi ceux là qui bloquent toute transformation environnementale parce qu’ils ne veulent pas lâcher leurs privilèges et leur argent.
La planète chauffe, nos salaires fondent, et les dividendes des actionnaires s’envolent.
Notre industrie est menacée par le coût du capital et de nombreuses usines ferment. Mais cela n’est pas une fatalité.
On ne le dira jamais assez : rien n’est jamais écrit d’avance.

Pour cela, vous pouvez vous organiser à la CGT sur vos lieux de vie, vos lieux de travail, le syndicat vous est ouvert.
C’est un levier pour reprendre la main sur notre travail et sur nos conditions de vie. C’est un levier pour nous organiser avec nos collègues pour agir et reprendre nos destins en main.