Emplois aux Finances publiques : c’est la rupture !

En ce début janvier, les traditionnels vœux des directions aux personnels et à leurs organisations syndicales coïncident avec la tenue des comités techniques locaux (CTL) qui doivent traiter des suppressions d’emplois !

Peu est de dire que cette année encore la barque est chargée, lourdement chargée même. Dans ce climat de défiance fiscale, orchestré pendant des mois au plus haut niveau, l’annonce des suppressions passe mal dans les directions locales. Après de nombreuses années de sévères et régulières coupes dans les effectifs, les agents n’en peuvent plus et le font savoir.

Pas un département dans lequel la réunion de cette instance se passe tranquillement. Pas une direction ou le Directeur départemental peut faire entériner tranquillement son plan, validé par Bercy.

Directions départementales, régionales, grosses directions, petites directions, directions spécialisées, du nord au sud, de l’est à l’ouest, ça coince. C’est le refus de toute suppression, exprimé haut et fort, les sections départementales CGT de la DGFIP, accompagnées le plus souvent par les autres syndicats invitent de nombreux, très nombreux agents à participer aux débats, à écouter et contrer les arguments officiels. De l’Allier au Morbihan, des Pyrénées Orientales au Nord, en Isère, dans l’Aude, les Pyrénées Orientales, les Hautes Pyrénées, l’Indre, le Gard, en Lozère, etc toutes les directions sont touchées par ce ras le bol, ce refus de cette saignée annuelle dans les effectifs. Les suppressions d’emplois depuis des années se comptent par centaines. Des services entiers ne fonctionnent plus. Les agents explosent sous la pression !

Partout la presse locale se fait l’écho de ces mouvements de grève, de ces envahissement de comités techniques par les personnels en colère, de ces blocages, ces milliers de signatures sur les pétitions. Chaque suppression de poste est une suppression de trop !

Mutations bloquées, postes non pourvus, trésoreries fermées, etc, le public lui-même commence à voir les dessous de l’iceberg. Et ce ne sont pas les nouveaux horaires d’ouverture des services proposés, imposés par les directions, tous réduits, partout, avec à la clé deux demi-journée ou une journée complète de fermeture hebdomadaire qui arrangent les choses.

Combien de redevables se cassent le nez depuis le début de l’année sur des centres fermés ? Combien de redevables renoncent à essayer désespérément de joindre des centres d’appels ou raccrochent, ulcérés au « nez » des automates ? Combien de redevables enragent d’être renvoyés par des messages sibyllins vers des sites Internet ? Et combien de personnels vont encore se retrouver en première ligne, face au - légitime - courroux des usagers, tampons involontaires d’une administration déshumanisée ?

La colère est énorme en ce début d’année à la DGFIP : ne pas l’entendre, ne pas y apporter les - bonnes - réponses serait suicidaire !

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